mercredi 5 octobre 2016



Chaque soir par les dieux le soleil tué             filtre
         touche touche mon doigt
A des latitudes si           sans limites
        sans tes yeux je ne vois plus rien

étroits les passages

un cœur qui se perd
       à défaut d’altitude

Chilam balam

     par un des 180 trous
              les lumières infinies touchent le monde





DING DONG


Les cloches venaient de sonner, il s’arrêta de lire.
Je courbais mon dos comme un sabre arabe afin de prendre appui sur le dossier tout en m’offrant de me sentir libre de toute fixité.
 – Ah ouais, dis-je, pas mal, y a un côté cosmogonique.
Il leva légèrement les sourcils comme d’un air étonné.
 – « Un cœur qui se perd », continuai-je, c’est de quel poète déjà ?
Il suivit du regard un geai qui passait.
Okay. Je me levai de ma chaise, hop, le déhanché d’Elvis.

Chilam balam
Chilam balam
Haow !

Tapement du pied sur l’herbe.
Vespa
Pepsi Cola
Barbapapa

Il éclata de rire, je ne voyais plus rien d’autre que ses dents blanches.



  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire