La
Voix Sociale poursuit l’édition de mes textes : Un tel une chose viendra bientôt enrichir la lecture de la nouvelle
Élisabeth. Notes prises à un moment
de recherche d’élan, griffonnages pour retrouver une intimité avec l’écriture
après une longue période sèche. Notes prises au milieu des lectures, entre
autres celle de Barrès – écrivain devenu de nos jours un sujet épineux, auteur
dont la langue alors me rendit la flamme – et qui amenèrent alors à la
rédaction d’Élisabeth puis vers de
nouveaux paysages. Un moment dans le travail de création, un passage dans une
vie.
Élisabeth
est déjà en vente et commandable, contact via le site de La Voix Sociale :
http://www.lavoixsociale.org/
Entre cruauté et
douceur, une jeune femme cherche son pied souverain.
« Est-ce
que je vais me débarrasser de cette lourdeur ? songea-t-elle en rentrant
en elle-même, avec comme un geste intérieur de révolte. Ça n’en finit pas,
toujours et toujours cette fatigue et ce ressentiment, au moment où je croyais
respirer. »
« En
contrebas, à travers les balustrades du terre-plein, Élisabeth apercevait l’ancien
corps d’écuries longé de pelouses rectilignes. Ces pelouses grimpaient en pente
douce jusqu’à l’orangerie, ouverte sur une série d’arcades où l’ombre
rafraîchissait aux jours de grande chaleur. »