Oiseau sans pareil, ton éventail protège de la nuit, et les minarets bleus entendent le grain de ta mèche.
dimanche 27 novembre 2016
mercredi 5 octobre 2016
Chaque
soir par les dieux le soleil tué
filtre
touche touche mon doigt
A
des latitudes si sans
limites
sans
tes yeux je ne vois plus rien
étroits
les passages
un cœur qui
se perd
à défaut d’altitude
Chilam balam
par un des 180 trous
les lumières infinies touchent le
monde
DING DONG
Les cloches venaient de sonner, il s’arrêta
de lire.
Je courbais mon dos comme un sabre
arabe afin de prendre appui sur le dossier tout en m’offrant de me sentir libre
de toute fixité.
– Ah ouais, dis-je, pas mal, y a un côté
cosmogonique.
Il leva légèrement les sourcils comme
d’un air étonné.
– « Un cœur qui se perd », continuai-je,
c’est de quel poète déjà ?
Il suivit du regard un geai qui
passait.
Okay. Je me levai de ma chaise, hop,
le déhanché d’Elvis.
Chilam balam
Chilam balam
Haow !
Tapement du pied sur l’herbe.
Vespa
Pepsi Cola
Barbapapa
Il éclata de rire, je ne voyais plus
rien d’autre que ses dents blanches.
mercredi 21 septembre 2016
Un tel une chose / Élisabeth
La
Voix Sociale poursuit l’édition de mes textes : Un tel une chose viendra bientôt enrichir la lecture de la nouvelle
Élisabeth. Notes prises à un moment
de recherche d’élan, griffonnages pour retrouver une intimité avec l’écriture
après une longue période sèche. Notes prises au milieu des lectures, entre
autres celle de Barrès – écrivain devenu de nos jours un sujet épineux, auteur
dont la langue alors me rendit la flamme – et qui amenèrent alors à la
rédaction d’Élisabeth puis vers de
nouveaux paysages. Un moment dans le travail de création, un passage dans une
vie.
Élisabeth
est déjà en vente et commandable, contact via le site de La Voix Sociale :
http://www.lavoixsociale.org/
Entre cruauté et
douceur, une jeune femme cherche son pied souverain.
« Est-ce
que je vais me débarrasser de cette lourdeur ? songea-t-elle en rentrant
en elle-même, avec comme un geste intérieur de révolte. Ça n’en finit pas,
toujours et toujours cette fatigue et ce ressentiment, au moment où je croyais
respirer. »
« En
contrebas, à travers les balustrades du terre-plein, Élisabeth apercevait l’ancien
corps d’écuries longé de pelouses rectilignes. Ces pelouses grimpaient en pente
douce jusqu’à l’orangerie, ouverte sur une série d’arcades où l’ombre
rafraîchissait aux jours de grande chaleur. »
dimanche 29 mai 2016
La Voix Sociale sur Canal B
L'association La Voix Sociale sur Canal B : entretien avec Laurie Dyèvre et Thibault Bâton.
(attention : le choix des extraits sonores n'est pas du fait de La Voix Sociale !)
Début de l'entretien à 8 : 09 min
http://canalb.org/podcast/leplanb/leplanb_2016.05.19.mp3
mardi 26 janvier 2016
JUKE-BOX
Une maison froide au milieu des champs maison au milieu une froide champs
Le foisonnement de colchique
ciel bas
L’œil aiguisé par les pierres
Trempe
terre
Quelques lignes de fer
cage
Et quelques lignes d'air
la cage
Et ce grand oi
-seau
Le perrococo
Coco
Le perroquet
mémorielle
présence
africaine
mémorielle
présence
maison froide au milieu
Et les colchiques
Rigoles d'eau dans les fossés
Rythme
Ruthmos
Le rythme en grec
Ruisseau courant
Le courant pour allumer le juke-box
Coco est rythmique
M'a-t-on dit
Twist again
Genou souple
Juke-box
Juke-box
J'suis claqueur de doigts devant les juke
box
Rythmiquement
Coco
Rythmiquement
sa tête
remue
Quelques lignes de fer
Quelques lignes d'air
Claqueur de doigts
Ligne du genou
Buée à la bouche
maison froide
Coco Coco
Rythmiquement
doigt
claqueur
Ma voix
Ruisseau qui court
Sa tête
mémorielle
petit œil
présence
Ciel bas
genou souple
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